Autrefois connu sous le nom de Revelinghe, puis sous le vocable de Chesnau, notre hameau fut une conquête de l’homme sur la forêt : en 1574, on procéda au premier déboisement, connu sous le nom de « Triage Sainte Gertrude », et nos ancêtres devinrent défricheurs, scieurs de long et forestiers.
Bien plus tard, une nouvelle profession apparaîtra avec la réalisation de la chaussée de Bruxelles : la corporation des paveurs qui fut si célèbre au Chenois.
Sur le plan religieux, nous fîmes d’abord partie de la paroisse de Braine L’Alleud, puis de celle de Waterloo-Centre, ensuite de celle de l’Hermite, pour devenir paroisse indépendante le 15 mars 1908 (Arrêté royal du 18 mars 1908).
Quelques témoins du passé religieux du Chenois :
- le sentier Fosse des Moines qui serait un chemin d’accès à la terre de Douvisart, située à l’Hermite, donnée en 1131 par le duc de Brabant aux moines de Gembloux ;
- la chapelle Saint-Roch, située à la place du Chenois (actuelle place Jean-Charles), rappelle l’épidémie de choléra qui dévasta notre hameau en 1866 ;
- tandis que la chapelle de la rue Bruyère Saint-Jean – où se trouvait le très beau Christ qui est actuellement dans le porche de l’église – dédiée également à Saint Roch, date elle de 1876.
Notre Paroisse
Fondée à l’initiative du Cardinal Mercier, par l’Abbé Vital PEETERS – qui sera curé du Chenois pendant 30 ans, notre paroisse se concrétise par son église dont la construction fut entamée en 1913.
Bâtie sur un promontoire naturel, c’est un bâtiment aux lignes heureuses, construit en pierres blanches de la carrière du Chantelet à Plancenoit, qu’amenèrent à pied d’oeuvre des ouvriers du Chenois.
C’est en 1938 que l’église fut agrandie à la dimension du chœur actuel : on y verra, en l’année 1987, la réalisation d’un petit oratoire ouvert tous les jours à la prière de tous.
Autre préoccupation majeure de notre paroisse, l’éducation des enfants, assurée depuis 1919 par les Soeurs Annonciades qui ont laissé au Chenois beaucoup de souvenirs et de preuves tangibles de leur présence.
- c’est en 1921 que leur école fut créée et qu’elles s’installèrent dans le bâtiment dit « de Saint-François » qui, à l’origine de notre paroisse, servit de chapelle et qui est actuellement occupé par le prégardiennat et – durant plusieurs années – par la bibliothèque ;
- quelques quarante ans plus tard, en 1963, étaient inaugurés les premiers bâtiments du complexe scolaire du Fond Thirion ;
- 1973 verra un premier agrandissement de l’école Saint-François et en 1976 fut construit le pavillon Saint-Jeanne de France, ainsi dénommé en hommage à la fondatrice de l’ordre des Annonciades.
Depuis sa fondation, notre paroisse a connu 7 pasteurs successifs :
- Vital PEETERS de 1908 à 1938
- Paul CASSART de 1938 à 1949
- Jean COLLART de 1949 à 1953
- Paul MALEVE de 1953 à 1969
- Pierre DEFOURNY de 1969 à 1986
- Guy WITTOUCK de 1986 à 1996
- Vénuste LINGUYENEZA de 1996 à nos jours
Les limites paroissiales
Jusqu’à la fusion des communes, le quartier du Chenois était à cheval sur les deux communes de Waterloo et de Braine-L’Alleud ; depuis lors, la nouvelle commune de Waterloo coïncide avec les limites paroissiales de Saint-François : si vous habitez sur le territoire de Waterloo, à l’ouest de la ligne du chemin de fer, vous habitez notre paroisse !
La vie de la paroisse
Une foule d’initiatives et de services sont assurés par les chrétiens : il existe au Chenois une très grande générosité facilitée par une connaissance réciproque due à la vie de quartier (y compris dans les nouveaux lotissements).
Ce site voudrait faciliter la coordination : parfois on ne sait pas ce qui existe dans sa propre paroisse … et peut-être cela suscitera-t-il des initiatives, répondant aux nécéssités du moment et aux appels de l’Eglise Universelle ?